A family history blog in French and English

Sanford-Springvale, Maine, Railroad Station, early 1900s. Collections of the Sanford-Springvale Historical Society.

Thursday, November 9, 2017

Poste invitée . . . par Edmund Demers



Le Ressuscité des Livres des Notes de Voyages
. . . et de Mon Français !


Pendant les années 1980 et 1990 et jusqu'à la vieillesse y mette fin, une bande de cousins et cousines d'Henriette et Télesphore Demers se sont assemblée chaque été à Sanford ou Acton, Maine pour une réunion de la famille. C'est à cette époque que les Livres de Notes font apparence. La plupart des cousins ignorent les voyages d’Odelie et Éva en 1898 et de Télesphore et Henriette en 1908. Ils sont très surprises et très intéressés quand Oline Doiron, une des cousines, semait la conscience de ces œuvres insolites. Elle était l'ange gardien pour des décennies chez elle à Sanford des notes de voyages.

La Bande de Cousins et Cousines Demers
À la residence d’été de la famille Roberge.
Mousam Lake, Acton, Maine, 1995.


Claire (la fille unique d’Odias ("Pete") et Éva Dionne Demers) Rivard ; Jeannette (la fille cadette de Damase et Andreanna Demers Roberge) Fifield ; Roger (le fils cadet de Damase et Andreanna Demers) Roberge ; Edward (le fils unique de Donat et Dorilda Gauthier) Demers ; Edmund (le fils unique d’Odias ("Pete") et Éva Dionne) Demers ; Lorraine (une fille de Damas et Andreanna Demers Roberge) Wakefield ; Delores (la fille cadette de Donat et Dorilda Gauthier Demers) Demers ; Arthur (un fils de Phidelem et Laura Brunelle) Demers ; Yvette (la fille cadette d'Éva Demers et Albeni Doiron) Keily ; Lucille (la fille aînée de Donat Demers) Duffy ; Oline (la deuxième fille d'Éva Demers et Albeni Doiron) Doiron ; et Vivienne (la fille aînée de Damase et Andreanna Demers Roberge) Dillard.
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Apparemment, quand Téĺesphore est allé vivre avec sa fille, Éva, dans les années 1920, il y apporte son Livre de Notes de Voyage et les notes sont restéesau soin d’Éva et puis, après sa mort, ce fut à sa fille, Oline. Et ce fut la même chose avec le livre d’Odelie. Après le décès d’Odelie en 1938, Éva, sa compagne de voyage en 1898, a reçu les notes et en a pris le soin jusqu'à sa mort en 1962, quand Oline a assumé la responsabilité pour les deux livres. Mais les années passent et les cahiers des notes de voyages sont presque entièrement oubliés jusqu'à Oline fasse mention à l'assemblée de cousins et cousines à la fin des années 1980. Donc commence le « ressuscité » des notes de voyages d’Odelie et Télesphore.
Tous les cousins et cousines étaient impressionnés par les deux livres. Tout de même, s'ils pouvaient parler français, la plupart étaient illettrés de la langue. (Par exemple, ma sœur Claire avait, pour la plupart de temps, fréquenté les écoles publiques, et, donc, manquait une bonne instruction dans la langue française, particulièrement en l’écriture et lecture, et presque tous ses amis étaient anglophones. Elle parlait français, bien sûr, à la maison et comme adulte, mais son vocabulaire était limité, ainsi que son habileté en écriture et lecture en français.) Que faire ? Heureusement, à cause de mon instruction, je pouvais lire les journaux facilement et j’étais capable de les traduire moi-même en anglais.


Avec les traductions, j'ai ajouté des introductions et plusieurs vieilles photos de la famille, et à la fin du projet, j’en ai fait imprimer et distribuer aux cousins et cousines. C'était l'année 1990, un siècle an par an depuis que chez Télesphore et Henriette Demers sont arrivés aux États-Unis en 1890 - une jolie coïncidence !
Demers087.jpg
Une bande jeune de cousins et cousines,
vers 1925 à ou près de Sanford, Maine.


Leon Doiron, le fils cadet d’Albeni et Éva Demers Doiron ; Edmund Demers, le fils unique d’Odias et Éva Dionne Demers ; Edward Demers, le fils unique de Donat et Dorilda Gauthier Demers ; Dolores Demers, la fille cadette de Donat et Dorilda Gauthier Demers ; Yvette Doiron Keily, la fille cadette d’Albeni et Éva Demers Doiron ; Lucille Demers, la fille aînée de Donat et Dorilda Gauthier Demers) Duffy ; Oline Doiron, la deuxième fille d'Albeni et Éva Demers Doiron ; Vivian Roberge, la fille aînée de Damase et Andreanna Demers Roberge ; Rose Doiron, la fille aînée d’Albeni et Éva Demers Doiron.
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Quand je fais les traductions avec les introductions, je n'avais pas pensé à faire aussi des transcriptions ou introductions en français. J’ai tout fait en anglais ! Comme j'ai écrit au-dessus, presque tous mes cousins et cousines de ma génération, la troisième génération aux États-Unis, sont illettrés dans la langue française, et la quatrième génération était presque tous anglophone. Donc les efforts étaient seulement dirigés sur les traductions anglaises afin que les cousins et cousines, et leurs enfants, puissent lire les notes.
Après les traductions sont complétées et les copies distribuées aux membres de la famille, j’ai entendu que beaucoup ont apprécié de pouvoir les lire. Mais les années s'écoulent, les réunions de cousins et cousines n'ont plus eu lieu chaque été, et j'ai continué à perdre la langue française, jusqu'à ce que je fasse la reconnaissance de Dennis Doiron en 2015, vingt-cinq ans depuis que les traductions ont été complétées, et presque quarante ans depuis la dernière fois que nous nous étions rencontrés.
Après son arrivée, je me suis trouvé à réapprendre la langue française par le moyen du travailler sur les transcriptions françaises, traductions, et révisions des notes de voyages. Pendant notre première réunion, j'ai osé lire à haute voix un livre en français pour lui montrer quelle sorte de francophone j’étais. Comme de raison, j'ai compris le texte toute suite, mais, à ma surprise, comment maladroite était ma prononciation - la langue, le palais, toutes les fonctions de la bouche semblaient gauche.
Pour ranimer la langue que je parlais jadis couramment, je me suis mis à lire à haute voix les lectures en français. Ayant perdu l'ouïe de l'oreille gauche et devenu dure d'oreille de droite, je n'entends pas avec facilité, même avec un appareil auditif. Et, il y a une autre question ! Avons-nous un choix : l'accent français de Paris ou de Québec? J'en ai assez de parler celui de Québec. Mais je suis content que mon vocabulaire et mon orthographe soient améliorés. Mon but : la prose de Dennis en deux langues !
Ma collaboration avec Dennis a résulté de redécouvrir mon français. Bien que je le parle très peu, je n'ai pas oublié la langue de mes aïeux. Aujourd'hui, je suis capable de communiquer avec des amis de Dennis au Canada. La recherche accomplie par Dennis en frais du blogue me relie avec la culture du Canada français que je n'aurais pas pu m’imaginer depuis peu.



Au travail sur Les Livres de Notes de Voyages, Farmington, New Hampshire, Spring 2016. Edmund Demers, le fils d'Odias et Éva Dionne Demers,
et Dennis Doiron, le fils cadet de Leon et Alveta Therrien Doiron.
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Edmund Demers
Farmington, N.H., April 2017







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