A family history blog in French and English

Sanford-Springvale, Maine, Railroad Station, early 1900s. Collections of the Sanford-Springvale Historical Society.

Wednesday, January 31, 2018

Sur la trace de Télesphore et Henriette - Springvale, Maine en 1890


Springvale, Maine, vue vers l'ouest, 1888.

George E. Norris, Burleigh Lithograph Co. 

Digital Collection of the Boston Public Library.

Pour zoomer facilement sur l’image, cliquez :

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Quand Télesphore et Henriette Demers arrivent avec la famille au village de Springvale le 9 octobre 1890, ils auraient vu une petite communauté industrialisée, un mill town, de seulement plusieurs mille habitants, y compris environ 30 familles canadiennes (avec environ 250 membres) qui commençaient d'arriver tôt dans les années 1880 s. Même moins, environ douze, habitent au village de Sanford, y compris la famille d'Honoré et Victoria Lamontagne Demers, un cousin germain de Télesphore et une sœur d’Henriette, respectivement. 


Télesphore et Henriette avec tous leurs neuf enfants survivants.
Sanford, Maine. Vers 1891-92. 

Assis : Odelie, Andreana, Phidelem, Donat, Éva, et Lydia. 
Debout : Télesphore, fils, Télesphore, père, Henriette, Émile, et Virginie.
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En 1890, Springvale est le plus grand des deux villages dans la municipalité de Sanford. Dans les limites de Springvale se trouvent l'hôtel de ville, la gare, et l'école secondaire. Avant l'établissement du réseau de tramways - ou comme va dire Odelie dans ses notes de voyage de 1898, « les chars électriques » - en 1893, qui a fait un lien avec la gare et le village de Sanford, Springvale privilégiait d'une plus facile communication avec le reste du monde. Cependant, le village de Sanford deviendra bientôt le plus grand village principalement à cause de l'essor des entreprises de tissus de la famille Goodall.

Heureusement, la « vue à vol d’oiseau » au-dessus date de 1888, justes deux ans avant l'arrivée de la famille Demers. Il montre Springvale pour la plupart comme il aurait paru en 1890. L'élément topographique prédominant dans le village est la petite rivière Mousam qui coule du nord au sud, ou de droite à gauche, dans le dessin. L'énergie hydraulique fournie par ce cours d’eau fait produire à l’établissement des manufactures de tissus, de chaussures, de scierie et d’autres moulins dans les deux villages, et, plus tard, fait permettre la génération d'énergie électrique nécessaire pour le tramway.

Dans le coin gauche en bas sur l’illustration, près de la rivière, se trouve la petite gare du Portland & Rochester Railway où la famille Demers et presque tous, si pas tous, des émigrés canadiens sont arrivés d'abord après avoir pris le Grand-Tronc Railway ou le Québec Central Railway du Province de Québec à Portland, Maine, un voyage de nuit d'environ vingt-quatre heures. Dans le dessin, la voie ferrée va dans une direction diagonale vers la droite, et, juste après elle traverse la Main Street, on voit un petit train à vapeur, qui apparaît tirer trois wagons de passagers vers Rochester, N.H. Probablement, le train qui a conduit la famille Demers en était un semblable. En médaillon dans le coin droit en bas, il y a une vue plus détaillée de la gare, mais c'est une vue vers l'est et Portland.


Le train à vapeur de voyageurs du Portland & Rochester Railway 
va vers Rochester, N.H. en soufflant en bas de la pente raide de Hanson’s Ridge.

Détail de Springvale, Maine, looking west, 1888.
George E. Norris, Burleigh Lithograph Co. 

Digital Collection of the Boston Public Library.
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La gare de Portland & Rochester, à la gauche.

Détail de Springvale, Maine, looking west, 1888.
George E. Norris, Burleigh Lithograph Co. 

Digital Collection of the Boston Public Library. 
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En 1890, le réseau de tramway n’existe pas, donc les passagers qui arrivent à la gare doivent se transporter par voiture à cheval - par « char » comme disaient Télesphore et Odelie - ou à pied via Pleasant Street au centre du village, au centre-droit du dessin. Plus probablement, Honoré, ou un autre cousin ou ami de Saint-Fortunat, aurait reçu un télégramme avec l'heure de l’arrivée de la famille et aurait attendu à la gare avec une voiture louée. Le centre du village est à environ seulement un mille de la gare sur une rue de niveau, donc on peut imaginer que plusieurs membres de la famille auraient marché à côté du wagon après le long trajet en train, certains avec enthousiasme, d'autres peut-être avec inquiétude.

Par 1888, plusieurs manufactures étaient déjà présentes sur la rive sud de l'étang du moulin et en aval du barrage sur les deux rives de la rivière dans les rues Mill, Bridge and Pleasant. Dans le dessin, le plus grand moulin, ce qui serait appelé un peu plus tard l’Alpaca Cotton Mill, est vu clairement près de la haute cheminée fumante.


Vue de l'étang de moulin, le moulin de coton, et French Row (la ruelle Française).

Détail de Springvale, Maine, looking west, 1888.
George E. Norris, Burleigh Lithograph Co. 

Digital Collection of the Boston Public Library.
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Les émigres canadiens habitent dans le secteur résidentiel étroit et dense jusqu’à l'est des moulins, pour la plupart sur les rues Mill et Cemetery. On ne sait pas où la famille Demers est demeurée durant l’année à Springvale avant le déménagement à Sanford, mais elle a séjourné probablement dans une maison ou un appartement loué comme ceux dans la petite rue appelée French Row,
« Ruelle Française », qui est montrée dans la photo au-dessous. Dans le dessin, on peut voir French Row avec ses quatre larges blocs d’appartements duplex tout près devant de la cheminée fumante, avec le premier bâtiment sur Mill Street et le dernier près de l'étang. C’est possible que les Demers aient loué un de ces appartements.


French Row, la Ruelle Française, Springvale, Maine, 1889.

Collections of the Sanford-Springvale Historical Society.
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French Row, la Ruelle Française, un cul-de-sac qui met fin à l’étang du moulin, avec ses quatre bâtiments et toilettes extérieures (ou, comme on disait les canadiens dans l'époque, les bécosses). La photo montre deux hommes à droite et un garçon à pieds nus à la gauche avec pelles à la main. La fosse au centre est apparemment en train d'être remplie. Peut-être des tuyaux d'eau aient été installés. Les premiers tuyaux d'eau, fabriqué avec troncs évidés, étaient mis au sol à Springvale par le Springvale Aqueduct Company commençant en 1879. À l’arrière-plan, à la fin de la ruelle et devant les arbres, est le Riverside Cemetery. Dans la photo on trouve quelques indices qu'elle était prise une belle journée au début du printemps : le grand arbre sans feuilles, le garçon en culotte courte sans chaussures et à pieds nus, la fenêtre ouverte avec les rideaux, et la femme en chemise et tablier dans l'entrée ouverte qui regarde d'un œil distrait le photographe.

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Bridge et Water Streets, Springvale, Maine, avril 1897.

Collections of the Sanford-Springvale Historical Society, Sanford, Maine.
Voir aussi : Eastman, Harland H. Sanford and Springvale, Maine: A Backward Glance 35. (Wilson’s Printers, Sanford, Maine, 1988).

Bridge Street est au premier plan avec le bâtiment où le magasin de N.J. Pelletier était situé tôt dans les années 1880. La rivière en aval du barrage de moulin est au centre et coule au parallèle à Water Street à droite. Le grand moulin de coton, appelé en 1897 l’Alpaca Cotton Mill, avec la haute cheminée est vu à la fin de Water Street, et on peut apercevoir les bâtiments de French Row à droite de la cheminée.
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On ne sait pas aussi où les membres de la famille travaillaient à Springvale. Malgré le fait que le moulin de coton était le plus grand moulin physiquement au village, il n'y avait pas ou très peu d'emplois en 1890 et dans les années suivantes jusqu'en 1897 quand le manufacture Goodall Worsted l’acheté. Donc c’est probablement aux moulins de chaussures sur les rues Mill, Bridge et Pleasant que les filles plus âgées, Virginie, Odelie, et Lydia, travaillaient. Les fils plus âgés, Télesphore et Émile, pourraient aussi travailler dans un moulin de chaussures ou à l'une des scieries.

Avec une grande famille à se soucier, et à cause des mœurs à l'époque, Henriette travaillait certainement à la maison et jamais aux manufactures. Télesphore, père, pouvait travailler aux moulins, mais, plus probablement, il gagnait la vie comme charpentier, ce qu'il a fait quand il demeurera au village de Sanford.

Bridge Street, Springvale, Maine, vers 1900.

Collections of the Sanford-Springvale Historical Society, Sanford, Maine. 
Voir aussi, Eastman, Harland H. Sanford and Springvale, Maine: In the Days of Fred Philpot à 37(Wilson’s Printers, Sanford, Maine, 2d rev. ed. 1993.)

Bien que cette photo ait été prise en 1900, elle montre deux des manufactures de chaussures où des membres de la famille Demers travaillaient probablement en 1890. Le bâtiment blanc à la gauche est le moulin de Butler et Fogg construit en 1870 et le bâtiment plus grand est le moulin de W.R. Usher and Sons. Parce que le dernier moulin a été construit en 1888 ou 1889, il n'apparaît pas dans l'impression de « vue d'oiseau » de 1888. Le photographe se trouvait sur ou près du carrefour de Pleasant, Bridge et Water Street. On voit une poignée de garçons debout devant le magasin de N.J. Pelletier.
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Le magasin de N.J. Pelletier, vers 1889.

Collections of the Sanford-Springvale Historical Society, Sanford, Maine.

La famille de Narcisse J. Pelletier était une des premières familles canadiennes à Springvale étant arrivée en 1882. En 1884, Narcisse est propriétaire et gérant du magasin, qui est convenable pour la communauté voisine des émigrés canadiens et les ouvriers des moulins. La famille Pelletier demeure dans le premier étage. Le magasin était fermé depuis plusieurs années vers 1890, mais quand il rouvrit en 1900, il reste en opération par plusieurs membres de la famille pour 50 ans.
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Intérieur du magasin de N.J. Pelletier, Springvale, vers 1890.

Collections of the Sanford-Springvale Historical Society, Sanford, Maine. 
Voir aussi, Eastman, Harland H. Villages on the Mousam: Sanford and Springvale, Maine à 23. (Wilson’s Printers, Sanford, Maine, 1995.)

Le propriétaire, Narcisse J. Pelletier, se tient à gauche, peut-être avec un de ses enfants debout près de lui. Malheureusement, personne d'autre sur la photo n'est identifié. C’est probable que beaucoup d’achats y sont faits par la famille Demers pendant l’année où ils habitaient à Springvale.
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L'Église catholique, avec la famille et le travail, était au centre de la vie canadienne à Springvale comme au Québec. Seulement une année avant l'arrivée de la famille Demers, la première église paroissiale dans les deux villages de la municipalité de Sanford est construite sur la côté est de la Pleasant Street entre les rues Weeman et Webster. Parce qu'elle est construite en 1888, elle n'apparaît pas sur celle vue à vol d'oiseau de 1888.


L'église Notre-Dame-de-Lourdes, Pleasant Street, Springvale, vers 1890.

Collections of the Sanford-Springvale Historical Society.
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L'église Notre-Dame-de-Lourdes, Pleasant Street, Springvale, vers 1900.

Collections of the Sanford-Springvale Historical Society.
Voir aussi, Eastman, Harland H. Sanford and Springvale, Maine: A Backward Glance à 50. 
(Wilson’s Printers, Sanford, Maine, 1988.)

L’église de Notre-Dame-de-Lourdes, vue au sud vers la gare du chemin de fer. Notez la clôture décorative à l'avant de l'église, les voies de tramway, les poteaux électriques et les fils, et le grand immeuble au sud de l’église qui sont tous absents dans la photo précédente.
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Notre-Dame-de-Lourdes a célébré sa première messe le 13 octobre 1889. Avant sa construction, la communauté catholique de Springvale et Sanford étaient servie par un prêtre en visite de Rochester, N.H., et ensuite, au commencement de 1884, par un de Westbrook, Maine, et les messes étaient célébrées dans les foyers privés à Sanford et Springvale. En 1887, la paroisse de Notre-Dame-de-Lourdes est établie mais son premier curé, le curé Moise Denoncourt, arrive seulement en 1888. Malgré son apparence la petite l'église pourrait asseoir 500 communiants. Apparemment, on s’attendait à ce que la paroisse grandisse parce qu’en 1889 elle a seulement 52 familles et 287 individus dans les deux villages de Sanford et les village alentours.

Contrairement à la première paroisse établie au village de Sanford en 1897, Saint Ignatius, dont les premiers curés et prêtres étaient majoritairement Irlando-Américains en dépit de la dominance de paroissiens canadiens, presque tous les prêtres à Notre-Dame au commencement de la paroisse étaient Canadiens avec des noms de famille comme Dugré, Desjardins, Bouvin, Orieux, et Huot, en plus de Denoncourt.

Comme Notre-Dame était la seule église à Sanford-Springvale, elle a servi la famille Demers pendant l'année qu’elle y a habitée et, après elle a déménagé à Sanford en 1891, plusieurs membres de la grande famille se sont mariés à l'église, y compris leur fils aîné, Télesphore, en 1892, Delienne Lamontagne, une soeur d'Henriette, aussi en 1892, et Télesphore Demers, un fils d’Honoré et Victoria Demers, en 1893.


Delienne Lamontagne, une fille de Simon et Marie Legendre et une sœur d’Henriette Lamontagne Demers, et Hubert Rousseau sont mariés le 24 mai 1892 à l’église Notre-Dame-de-Lourdes, Springvale, Maine. Il est inconnu le temps que les deux sont arrivés et partis de Sanford, mais ils sont déménagés au Canada et demeuraient à Saint-Antoine-de-Tilly où Télesphore et Henriette ont séjourné avec eux pendant leur promenade de 1908. C'est probable que Délienne, comme célibataire, soit arrivée et habitée à Sanford avec la famille de ses sœurs Henriette et Victoria.
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Télesphore Demers, un fils d’Honoré et Victoria Demers et, Délina Belanger, le jour de leurs noces, 16 janvier 1893 à l’église de Notre-Dame. Télesphore a déménagé de Saint-Fortunat à Sanford plus probablement avec ses parents environ 1886. La date de l'arrivée de Délina est inconnue. Malheureusement, elle a décédé pendant la naissance d’un enfant. Pendant sa promenade en 1898, Odelie a rendu visite Télesphore et sa deuxième femme, Démerise Letourneau, à Sainte-Hilaire-de-Forsythe, où Télesphore opérait une scierie. Avant 1908, Télesphore habitait à La Doré, dans la région du lac Saint-Jean, au nord du Québec, où il était propriétaire d'une scierie. Son oncle Télesphore et sa tante Henriette l'ont rendu visite pendant leur longue promenade cette année-là.
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L'architecture simple de l'église de Notre-Dome est semblable aux églises qui étaient construites dans les petits villages dans les Cantons de l'Est et les Bois-Francs à l'époque de la première colonisation. Dans la dernière photo, on voit l'église de Saint-Louis-de-Blandford, un village près de Saint-Fortunat, qui présente une ressemblance frappante à l'église Notre-Dame-de-Lourdes. 


L’église Saint-Louis, construite en 1835. Saint-Louis-de-Blandford, Québec.

Illustration en : Maillot, Charles-Edouard, Les Bois-Francs à 179.
(Arthabaska, QC : La Cie d´Imprimerie d’Arthabaskaville 1914).
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Au jour de leur arrivée, la vue de l'église Notre-Dame-de-Lourdes a dû donner chez Demers le courage et confort au commencement de leur nouvelle vie aux États-Unis. C’est probable qu'ils seraient entrés dans l'église et agenouillés et priés en famille avant l’autel. À la fin des récitations des avé Maria, notre Seigneur, ou un chapelet entièr, Télesphore ou Henriette aurait dit peut-être à la haute voix cette prière de l'époque en recognition du leur future vie sur ce côté de la frontière :

Seigneur, nous vous abandonnons le soin de tout ce qui nous touche. Nous voudrions ne point nous préoccuper de l’avenir, être indifférent à tout, et nous nous abandonnons dès maintenant, sans réserve. Ainsi-soit-il. 

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Notes sur le texte

Les photos de Springvale proviennent des collections de la Sanford-Springvale Historical Society, qui en contiennent des centaines du tournant du siècle, dont la plupart étaient prises par Fred Philpot, un photographe professionnel de Sanford et des villes environnantes. La plupart des photos ont des légendes contenant beaucoup d'informations. Les collections de la Société comprennent également un grand nombre de livres, de cartes, de vieux journaux et d'autres documents imprimés. La Société est dotée de bénévoles compétents et bien informés. Plus d'informations sur ses collections, expositions et heures peuvent être trouvées à: http://www.sanfordhistory.org/.

Harland H. Eastman, le président de la Sanford-Springvale Historical Society, est l'auteur de plusieurs livres mettant en vedette les photos de Fred Philpot, le premier photographe de Springvale et Sanford. Les photos avec les légendes explicatives d’Harland Eastman fournissent un regard et un examen exceptionnels du tournant du siècle à Springvale et Sanford. Bien que ses livres soient épuisés, ils peuvent être trouvés dans de nombreuses bibliothèques publiques, y compris la bibliothèque d'État du Maine à Augusta, et peuvent être vus à la Sanford-Springvale Historical Society. Ses livres sur Sanford et Springvale sont:

     Eastman, Harland H. Sanford and Springvale, Maine: A Backward Glance. (Wilson’s Printers, Sanford, Maine, 1988.)

     Eastman, Harland H. A Cluster of Maine Villages: Sanford and Springvale and Alfred. (Wilson’s Printers, Sanford, Maine, 1991.)

     Eastman, Harland H. Sanford and Springvale, Maine, in the days of Fred Philpot. (Wilson’s Printers, Sanford, Maine, 1993.)

     Eastman, Harland H. Villages on the Mousam: Sanford and Springvale, Maine. (Wilson’s Printers, Sanford, Maine, 1995.)

Des informations supplémentaires sur Springvale et Sanford au tournant du siècle, y compris celle des premières églises catholiques, proviennent des sources suivantes:

     Prosser, Albert L., ed. Sanford, Maine: A Bicentennial History. (The Sanford Historical Committee. Anthoessen Press, Portland, Maine. 1968). La population franco-américaine de Springvale en 1889, à 174; début de l'histoire des paroisses de Notre-Dame et de Saint-Ignace, p. 173-177; Service d'eau Springvale, à 298 - 300; les chemins de fer et les tramways, au 268 - 273.

     Emery, Edwin. History of Sanford, Maine 1661 - 1900. Facsimile of the 1901 Edition. (Eastman, Harland H. Anthoensen Press, Portland, Maine. 1987.) Histoire des premières années des paroisses de Notre-Dame et de Saint-Ignace, avec une grande partie de l'information fournie par le premier pasteur de l'église Saint-Ignace, le révérend John J. McGinnis, à 140 - 142.

     Sanford Tribune and Advocate, article: “Local Resident Recalls Twelve French Families Here in 1890: Telesphore Demers, Eighty-Nine Years Old Last August, Came To Springvale In 1890 And to Sanford One Year Later - Was Influential In Securing Catholic Institutions in Town - Has Six Children Living, 37 Grandchildren and 26 Great Grandchildren.” ["Un résident local rappelle ici douze familles françaises : Telesphore Demers, âgé de quatre-vingt-neuf ans en août dernier, est venu à Springvale en 1890 et à Sanford un an plus tard - a contribué à assurer la sécurité des institutions catholiques en ville - a six enfants, 37 petits-enfants et 26 arrière petits-enfants. "] 25 fevrier 1937. (33 familles francophones à Springvale et 12 à Sanford, dont Honoré Demers, lorsque Télesphore Demers est arrivé en 1890.)

     Harland Eastman, par courriel 10 janvier 2018, sur l’emploi dans les divers moulins Springvale dans les années 1890 et l’emplacement de la première église catholique Notre Dame et du presbytère sur la rue Pleasant.

La prière à la fin de la poste a été choisie par mes cousines Cécile Leblanc et Jeanne d'Arc Leblanc, deux sœurs de Victoriaville, Québec, d'un livre de prières appartenant à leur grand-mère, Delvina Demers Bourassa, la plus jeune sœur de Télesphore Demers. Le livre, Le Livre d'Or Des Ames Pieuses (ou cinq livres en un seul), éd. A. Roger et F. Chernoviz (1888), lui ont été donné par son mari comme cadeau de noces en 1888. La prière peut être trouvée à la page 193.

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